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Améliorer le rendement énergétique au Canada – Rapport au Parlement en vertu de la Loi sur l'efficacité énergétique pour l'année financière 2008-2009

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Sommaire

En 2006, les Canadiens ont dépensé près de 155 milliards de dollars en énergie pour chauffer et climatiser les habitations et les bureaux, faire fonctionner les véhicules et les appareils ménagers, et mettre en Ĺ“uvre des procédés industriels. Plusieurs facteurs jouent sur la demande d’énergie au pays : les vastes étendues, un climat nordique marqué par d’importantes variations saisonnières de température et une économie qui repose sur l’abondance des ressources naturelles.

Types de consommation d’énergie

Il existe deux grands types de consommation d’énergie : primaire et secondaire. La consommation primaire représente l’ensemble de la consommation d’énergie au pays, y compris l’énergie utilisée pour transformer une forme d’énergie en une autre – comme le charbon en électricité – et celle employée pour acheminer l’énergie aux consommateurs. La consommation secondaire comprend la consommation d’énergie utilisée à des fins résidentielles, commerciales et institutionnelles, industrielles, agricoles et de transport.

Voici les principaux points saillants de la consommation d’énergie :

  • entre 1990 et 2006 (l’année la plus récente pour laquelle nous disposons de données), la consommation d’énergie primaire a augmenté de 26 p. 100;

  • en 2006, la consommation d’énergie secondaire représentait 69 p. 100 de la consommation d’énergie primaire, et 69 p. 100 (478 mégatonnes [Mt]) des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) du pays lui étaient attribuables. Cette dernière donnée comprend les émissions produites par les services publics pour répondre à la demande d’électricité;

  • l’augmentation de la consommation d’énergie aurait toutefois été nettement plus élevée si l’efficacité énergétique des bâtiments et de l’équipement n’avait pas été améliorée, et si les consommateurs d’énergie n’avaient pas modifié leur comportement au cours des dernières décennies.

Le plus énergivore des secteurs, le secteur industriel, était à l’origine de 39 p. 100 de l’ensemble de la consommation d’énergie secondaire au pays en 2006. Le secteur des transports occupait la deuxième place (30 p. 100), suivi du secteur résidentiel (16 p. 100), du secteur commercial et institutionnel (13 p. 100) et du secteur agricole (2,5 p. 100).

Promotion de l’efficacité énergétique

Ressources naturelles Canada (RNCan) fait la promotion de l’efficacité énergétique et de l’utilisation d’énergies de remplacement pour réduire les émissions de GES et économiser de l’argent. À cette fin, RNCan fait appel à une grande diversité de moyens d’action, y compris le leadership, l’information, les initiatives volontaires, les stimulants financiers, la recherche et le développement ainsi que la réglementation.

La Loi sur l’efficacité énergétique, entrée en vigueur en 1992, autorise l’adoption et l’application de règlements concernant les niveaux de rendement énergétique minimal pour les produits consommateurs d’énergie, l’étiquetage de ces produits et la collecte de données sur la consommation d’énergie. Le Règlement sur l’efficacité énergétique y afférant est décrit au chapitre 2.

Intensité énergétique et efficacité énergétique

Comme on l’explique au chapitre 1, même si l’efficacité énergétique est parfois exprimée en termes d’intensité énergétique globale, ces deux expressions ne renvoient pas au même concept. Il importe de saisir ce qui les distingue avant de comparer le Canada avec d’autres pays.

L’efficacité énergétique renvoie au degré d’efficacité avec lequel on utilise l’énergie dans un but précis. Par exemple, offrir un niveau de service semblable (ou supérieur) tout en diminuant la consommation d’énergie, selon une approche par unité, est considéré comme une amélioration de l’efficacité énergétique.

L’intensité énergétique correspond à la quantité d’énergie consommée par unité d’activité. Dans cette publication, plusieurs paramètres peuvent servir de mesures de l’activité, par exemple les ménages, la surface de plancher d’un établissement, les voyageurs-kilomètres, les tonnes-kilomètres, les unités physiques de production et la valeur du produit intérieur brut en dollars constants. L’intensité énergétique est une mesure plus générale qui englobe non seulement l’efficacité énergétique, mais également d’autres incidences sur la consommation d’énergie comme les variations des conditions météorologiques, l’orientation des marchés et l’évolution de la structure de l’économie.

Évolution manifeste

Comme on l’explique dans le présent rapport, la récente hausse de la consommation d’énergie est principalement attribuable à l’intensification de l’activité dans divers secteurs. Toutefois, cette hausse aurait été beaucoup plus marquée n’eût été de l’amélioration de l’efficacité énergétique.

Tel qu’on le souligne au chapitre 1, il est estimé que l’amélioration de l’efficacité énergétique entre 1990 et 2006 aurait contribué à réduire les émissions de GES de presque 59,6 Mt et les dépenses énergétiques de 20,7 milliards de dollars en 2006.

Au cours de cette période, le secteur résidentiel a enregistré des gains d’efficacité énergétique de 26,1 p. 100. Les données pour les secteurs des transports (18,2 p. 100), industriel (9 p. 100) et commercial et institutionnel (14 p. 100) démontrent bien que des améliorations à ce chapitre sont apportées dans l’ensemble de l’économie.

En améliorant l’efficacité énergétique, les Canadiens peuvent réduire leur facture d’énergie et atteindre d’importants objectifs environnementaux. À court terme, les virages en faveur de combustibles qui dégagent moins de GES (p. ex. le passage du charbon au gaz naturel) peuvent contribuer à réduire les émissions de GES. À long terme, en revanche, il faudra davantage faire appel aux énergies de remplacement pour réduire encore plus les émissions de GES.

Le Canada est un chef de file à l’échelle mondiale en matière de production d’énergies renouvelables, avec près de 16 p. 100 de son approvisionnement en énergie primaire provenant de sources d’énergies renouvelables en 2007.

Mobilisation des Canadiens

Afin d’optimiser l’efficacité de ses initiatives, RNCan mobilise un nombre croissant de partenaires des secteurs public et privé. Des dizaines d’ententes de collaboration ont été conclues avec un large éventail d’entreprises, de groupes communautaires et d’autres ordres de gouvernement.

Ces initiatives invitent la société canadienne et tous les secteurs de l’économie à adopter de nouvelles approches plus efficaces relativement à la consommation d’énergie secondaire, ainsi qu’à mettre au point et à déployer des sources d’énergies renouvelables.

Ce rapport offre un aperçu des travaux en cours dans chaque secteur, met en lumière les programmes de RNCan axés sur l’efficacité énergétique et les énergies de remplacement (EEER), et énumère les principales réalisations de chacun pour l’exercice 2008-2009. La description des programmes visant la transformation du marché comprend en outre des indicateurs quantitatifs du rendement sous forme de graphiques ou de tableaux. La liste des initiatives et des dépenses de RNCan liées à l’EEER figure à l’annexe 1.

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